Iséroise de souche, la skieuse de freestyle Eleonora Ferrari poursuit son bonhomme de chemin avec en tête accéder au plus haut niveau et une probable participation aux JO d’hiver. Si ça n’a pas toujours été simple de mener de front études et entrainement de ski à haut niveau, sa venue au Cesni a sensiblement changé la donne et la jeune femme peut envisager l’avenir avec davantage de sérénité. Rencontre.

Eleonora, peux-tu revenir sur ton parcours de sportive de haut niveau et ton début de carrière en ski ?
« J’habite à Chamrousse au-dessus de Grenoble depuis toute petite. Issue d’une famille de skieurs, J’ai d’abord commencé par le ski alpin traditionnel écumant les slaloms de ma région. Puis vers l’âge de 14ans, une mauvaise blessure (luxation) m’a stoppé net. Après une bonne pause en compétition, j’ai repris la glisse par le freestyle en mode loisir avant de replonger dans la compétition, sous les couleurs de l’Alpe d’Huez, en écumant quelques coupes de France l’année de la terminale. Après le Bac, j’ai intégré l’IUT d’Annecy en alternance et je marchais de mieux e mieux sur les compétitions. J’ai donc logiquement poursuivi sur une licence au Cesni et je suis aujourd’hui en 1ere année de Master MCS. Depuis les premiers contests de bon niveau jusqu’aux Coupes de France je mesure le chemin parcouru intégrant la majorité du temps le top 5. »
Comment gères-tu tes études au Cesni et ta carrière de skieuse freestyle de haut niveau ?
« Concernant ma saison, j’ai la chance de pouvoir rester à Chamrousse durant l’hiver et de suivre les cours via le E-learning. Lors d’une semaine type d’entraînement, j’essaie de m’entraîner un maximum la journée puis de travailler le soir une fois rentrée à la maison. Mais je dois composer aussi avec la météo et je dois avouer qu’après une bonne journée de cours, ce n’est pas toujours facile de se replonger dans les cours. Et à fortiori certaines journées comme les mercredis ou les week-ends qui sont particulièrement chargés. Si l’hiver est dense, l’automne l’est pas mal aussi avec l’enchainement des stages de préparation, et tout le travail de préparation physique spécifique. C’est parfois difficile de tout gérer et en 2017 la saison s’est soldée par une fracture de fatigue. Mais j’étais alors à l’IUT d’Annecy. »
Qu’est ce qui a changé depuis que tu as intégré le Cesni ?
« L’organisation du Cesni est beaucoup plus adaptée à mes contraintes. Cet automne j’ai revécu en me disant que j’avais le temps et que tout était mieux organisé. J’ai par exemple pu bien travailler tant sur le plan de la préparation physique que la préparation mentale. Dans une saison, je dispute environ une quinzaine de compétitions. Je suis rentrée aussi au Comité du Dauphiné et intégrer cette équipe régionale veut dire plus de stages, plus de compétitions. Ce qui est très bénéfique dans le cadre de ma carrière sportive. »
Et enfin, comment vois-tu ton avenir à plus long terme ?
Elenora Ferrari :
Née le 4 septembre 1997 à Nogent sur Marne.
Vit à Chamrousse
Étudiante au Cesni
Taille : 1m65 Poids : 50kg
Club de ski de l’Alpe d’Huez et Comité des Sports de Neige du Dauphiné.