Alexandre HYGONNET, originaire de Mende en Lozère, a 18 ans, et nous raconte son parcours de skieur, son choix d’études et ses débuts au CESNI.
« Mes passions sont diverses : j’aime l’informatique, la musique mais ma grande passion est le ski alpin. Je suis monté pour la première fois sur des skis à l’âge de 1 an et demi. Au fil du temps, mon envie de concrétiser cette passion était une évidence. Pour cela, à l’âge de 9 ans, je me suis inscris dans un club de la fédération française de ski. J’ai commencé à faire des compétitions et à me prendre au jeu. De courses en courses, je progressais avec toujours l’envie de me surpasser. ! »
Alexandre a connu le CESNI par hasard, lors d’un échange avec un élève de troisième année. Il constate rapidement qu’elle est totalement adaptée à ses besoins, tant en matière éducative que sportive. Durant son année de terminale, n’ayant aucune idée de ce qu’il voulait faire, Alexandre se rend sur de nombreux Salons pour découvrir les opportunités post bac. Il se tourne alors vers les écoles de commerces. Seulement une question se posait : et le ski ? Chacune des écoles proposait diverses formations mais aucune n’était compatible avec ses attentes.
« C’est alors que j’ai découvert l’INSEEC U. et plus précisément le CESNI, qui me permet d’allier les études et le ski. Je n’étais plus obligé de faire le choix complexe entre passion et études. Pour moi, les études sont primordiales et passent avant le ski, c’est la raison pour laquelle cette formation était une opportunité en or pour pouvoir faire ce que je souhaite au niveau professionnel, tout en ne délaissant pas ma passion et mes rêves de gosse. »
« J’ai un avis très positif sur l’école ! Le contenu des cours est vraiment adapté à ce que l’on peut attendre d’une école de commerce. De plus, les intervenants sont des professionnels qualifiés et cela fait toute la différence. Entre leurs anecdotes et leurs conseils pertinents, apprendre n’est plus aussi complexe qu’avant. Par exemple, cette année nous avons la chance de bénéficier d’un cours de production multimédia avec Alexis Bœuf (ancien champion de biathlon). Ce cours consiste à la création de support vidéo (Tournage + montage). C’est une chance que l’école nous ouvre un cours comme celui-ci, en effet aujourd’hui les supports multimédias sont de plus en plus présents sur les différents réseaux sociaux devançant largement le contenu texte et photo !! La preuve que l’école suit les tendances et nous prépare à notre avenir professionnel. »
Et l’ambiance au CESNI ?
« C’est juste un truc de ouf !! Nous partageons tous la même passion au départ, le ski pour nous est en quelque sorte notre lien commun, notre noyau central. Que l’on soit skieur alpin, freestyler ou autre, nous sommes rassemblés autour des mêmes valeurs, les valeurs sportives : l’entraide, le dépassement de soi, etc… Au final, il n’y a qu’un pas entre le travail et le sport ! Le plus important, c’est le fait que les étudiants « MADE IN CESNI » forment en quelques sorte une grande famille. »
Que fait Alexandre pendant la coupure hivernale ?
Alexandre a validé son cycle préparatoire cet hiver, lui permettant de dispenser quelques cours sur le domaine de Tignes/Val D’Isère à Évolution 2, une école spécialiste des activités Ski et Outdoor.
La coupure permet de faire de nombreuses compétitions sans avoir de contrainte scolaire.
« Pendant toute ma scolarité (collège et lycée), habitant à environ 5 heures des Alpes, par amour pour mon sport, je ratais plus d’un mois de cours par an. Très peu de professeurs ne me soutenaient dans ma démarche, ce qui rendait la chose bien plus complexe. Heureusement, je pouvais compter sur le soutien de mes camarades, qui à chaque absence faisaient le maximum pour me prendre les cours. Finalement, je m’en sors avec un Bac ES mention assez bien / section euro (niveau certifiant de niveau d’anglais). »
« Actuellement, je pratique diverses disciplines au niveau FIS. Avant, je pratiquais uniquement du ski alpin, aujourd’hui je continue de pratiquer le Super-G et la Descente, mais je délaisse de plus en plus ces disciplines au profit de nouvelles découvertes dont les sensations sont tellement différentes et appréciables selon moi ! Il s’agit dans un premier temps du Ski cross, et ensuite du KL (kilomètre lancé)*. Cette année, j’ai eu la chance de me qualifier sur le circuit coupe du monde de KL ! Malheureusement, faute de moyens et la fédération prenant peu en charge ce sport, je ne peux participer à celle du Canada. Toutefois, je partirais le 16 et 17 mars prochain en Suède pour disputer ma première manche de coupe du monde suivie par une manche à Andorre début avril ! »
*Le saviez-vous ?
Le but du KL, c’est de faire la vitesse maximale en ski, pour cela on a une piste de lancement de plus ou moins 1 km et l’on part tout schuss avec comme protection uniquement un casque et une dorsale. Les accélérations subies par les meilleurs KListes permettent d’abattre le 0 à 200 Km/h en moins de 6 secondes, soit plus rapidement qu’une Formule 1 et proche de celle d’un airbus A320 au décollage. Les courses de coupe du monde ne doivent pas excéder 200KM/H pour éviter de grave accident. Une course par an (à Vars) est destinée à l’établissement du record du monde. L’actuel record du monde est de 254.958 Km/h détenu par un italien.